L'HYPOCRISIE , REINE DU MONDE
L’HYPOCRISIE, REINE DES HOMMES.
Ou : Faut-il déboulonner nos statues ?
Depuis peu, un débat resurgit quant à la nature humaine. Transféré à l’échelle nombriliste de l’hexagone il s’épanouit pour savoir si nos braves Français aux cocoricos faciles sont oui ou non racistes, oui ou non antisémites (pourquoi différencier avec racistes ?), oui ou non homophobes, oui ou non xénophobes. Et encore une incroyable quantité d’autres «oui ou non», de « phobes » Réduisons à une échelle plus petite : c’est aujourd’hui une corporation très précise qui se retrouve dans le collimateur du débat ; celle de notre mal-aimée police, avec une note surélevée en dièse comme il se doit: oui ou non est-elle violente ?
Oui? Non? Questions imbéciles que la culture elle-même n’oserait pas se poser sans avoir à rougir. Quand l’enseignement, notamment au moment où l’histoire est abordée, à son tour devrait revoir sa copie pour que les générations qui nous suivent ne soient plus racistes, homophobes et toutes les autres aberrations qui surgissent en sources autant abondantes que nauséabondes à chaque coin de rue.
Oui les Français sont des salopards ignobles comme la plus part des autres habitants de tous les pays. Non ce n’est pas forcement leur faute. Les gènes existent et la manipulation sur des centaines voir des milliers de générations, par la politique, par la religion et par d’autres vecteurs, continue de former des hommes qui ne sont plus que des monstres d’égoïsme, de cupidité, de violence avec un sentiment permanent de supériorité sur le voisin, sur l’étranger. Surtout si ce dernier n’a pas la même couleur de peau, des idées différentes sur la sexualité ou a l’outrecuidance de professer une mauvaise religion.
Le langage lui-même est raciste. Ne dit-on pas blanchir de l’argent ou encore de l’argent noir, du travail au black? Il est donc bien connu que le blanc est une couleur plus belle que le noir. L’infamie de la religion n’enseignerait-elle pas aux petits êtres malléables que les anges blancs sont des bons et les anges noirs sont des beurk beurk à la puissance mille. Tout est fait pour différencier, tout est dit pour que nos gentils mômes (récepteurs d’informations en développement) se sentent supérieurs. Tout le système sociétaire pousse l’enfant vers le haut car le bas c’est vilain caca. Tout lui est montré pour l’emmener vers les cimes d’où l’on domine. Et bien sûr, comme les places sont limitées, maudits soient ceux qui n’ont pas l’aptitude pour cette stupide escalade.
Qu’ils se recroquevillent donc dans leurs coquilles ces minus, ces flopées de moins doués, ces moins pistonnés, ces moins riches, ces plus fragiles physiquement. Avec un sentiment de culpabilité ils développeront aussi de la jalousie, de la rancune, de la haine. Du bon pain béni pour le dogme sociétaire
La société applique à la perfection le fameux adage «diviser pour régner».
Pour en revenir à nos non-chers policiers, n’oublions-pas que eux aussi sont des hommes formés par « dame société ». Surtout pour la défendre en toute circonstance. Et ces hommes, en France comme ailleurs, sont racistes, antisémites, (sauf en Israël où ils deviennes antiarabes-palestiens-islamistes), et bien entendu ils deviennent violents. Inutile de se balader avec une matraque si on ne peut pas l’utiliser de temps en temps. Nous sommes chanceux, les États Unis font tout en plus grand et les rifles parlent là-bas… pour un oui pour un non!
La société est ainsi faite! Prenons exemple sur nos états qui tous, sans exception prônent la paix dans le monde tout en négociant sous le manteau des ventes ou des achats d’armes de plus en plus sophistiquées, de plus en plus mortelles. Faudrait-il appeler ce juteux business violence ? Mais non bien sûr évidement, la définition est simplement « commerce international » Et tant pis pour les minus qui vont périr sous nos belles bombes Made in France.
Tout n’est qu’hypocrisie.
Les modes changent, il est aujourd’hui question de déboulonner certains héros du passé. Ces illustres qui écrivirent des pages magnifiques d’Histoire. En répandant souvent des flots de sang, en engendrant des himalayas de souffrances, d’injustices, en provoquent la révolte puis le terrorisme qui en en a surgi. En divisant les terres, traçant des frontières entre les hommes, des lignes imbéciles qu’il faudra défendre plus tard à grands coups de chair à canons. Tous les grands hommes d’états qui pavoisent sur leurs piédestaux ont les mains rouges. Tous les rois ont bataillé, tué ou fait tuer par leurs troupes, ils sont aujourd’hui encensés. Toute la belle noblesse au cours des siècles ne fut qu’un ramassis de cupides assassins, querelleurs et magouilleurs, lécheurs de bottes perchées plus en hauteurs, traitant le bas-peuple pire que les esclaves de Rome. BEURK BEURK et encore BEURK. Aucun d’entre-eux ne mérite une statue et les déboulonnages laisseraient nos places enfin propres.
Il est des villes (inutile de préciser lesquelles) de notre brave France qui ne doivent leur richesse qu’à la piraterie déguisée en courses de corsaires ET A LA TRAITE DES NOIRS. Les salopards qui ont exercé ces nobles activités possèdent rues et avenues à leurs noms. Bien sûr que les descendants de ces tristes ravageurs d’humanité peuvent tirer fierté de leurs alleux. Beurk beurk et encore beurk.
Alors, une fois pour toute, admettons que notre présent ne reluit guère, que notre passé fut une abominable merde ; refusons de dire qu’elle sentait la lavande et enseignons la vérité à nos enfants. Pour que demain ils ne vivent pas dans le plus horrible des mots. L’hypocrisie.
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