Utopie : nom féminin (de Utopia, mot créé par Thomas More, du grec ou, non, et topos, lieu) Construction imaginaire et rigoureuse d'une société, qui constitue, par rapport à celui qui la réalise, un idéal.
Dystopie, également appelée Contre-utopie nom féminin Récit de fiction peignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur, certains disent aussi que c'est une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie. L'auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) présente à notre époque. La dystopie s'oppose à l'utopie : au lieu de présenter un monde parfait, la dystopie en propose un des pires qui puissent être envisagé. La différence entre dystopie et utopie tient plus à la forme littéraire et à l'intention de son auteur qu'au contenu. En effet, après examen, nombre d'utopies positives peuvent également se révéler plus qu'effrayantes. Si un exemple peut en être donné, voyons ce qu'il advint de l'homme dans les régimes communiste.
Uchronie nom féminin du grec ou, non, et khronos, temps)
Reconstruction fictive de l'histoire, relatant les faits tels qu'ils auraient pu se produire.
UN HOMME DE BON SENS
Ce n'est pas tellement comment j'ai connu Éric qui compte, mais de quelle manière les choses se seraient déroulées si je n'avais pas fait sa connaissance.
Les faits puis les gestes qui nous unirent dés le départ, bien que peu anodins, relèvent du fruit des amours conventionnelles entre monsieur hasard d'une part, et mademoiselle bonne volonté de l'autre. Nos deux destinés distantes de seulement trois cents kilomètres, chaine pyrénéenne incluse, auraient pu fort longtemps s'ignorer. Mais mon moment, celui d'aujourd'hui, le seul qui à mes yeux vaut son pesant de cacahouètes, serait certainement fort différant.
Et si nous rembobinions?
Ce qui hier fut mon présent me voyait ravit content de me réveiller, chaque matin, encore vivant et prêt à jouir d'un jour au sein de l'univers auquel j'appartiens. Cahin-caha, tout s'emboîtait à la perfection et ma vie autant familiale que professionnelle, les deux étant intimement liées, suivait son tranquille traintrain de félicité. Bon d'accort, aussi avec quelques cris de très brèves incompréhensions…tout le monde n'a pas les moyens de briller à mon niveau d'intelligence et de modestie. Au fait, vous ais-je conté que ma passion actuelle, succédant à la peinture, est l'écriture? Et que cette dernière m'a fait connaître le loustic Éric en question? Non? Voilà qui est fait!
A Washington, dans le temple pentagonal de la CIA, des experts chargés d'espionner les pages web, ont fiché de rouge vif un Français vivant en Espagne. Ce dangereux individu prétend que nul n'a le droit de diriger les hommes…et il le démontre par un irréfutable discours explicatif. Pire, il veut que chacun en prenne conscience.
Si la bouteille était très grande et si Paris tout petit…on pourrait mettre Paris dans une bouteille. Que ne peut-on faire avec des sis? L'utilisation de ces deux lettres, le s et le i, associées dans cet ordre précis, donnent des possibilités immenses, infinies, sortant même de l'imaginable. Que peut-on faire avec deux associés aux idées fortement semblables dans l'utopie? Refaire le monde, sinon en actes mais au moins en esprit? Longtemps cette pensée m'a caressé l'entre deux oreilles avant que je ne la rejette de forme définitive. Tous les prétendants passés à ce sublime but se sont cassé les dents à l'ouvrage. Autant les Christ comme les Bouddhas les Marx-Lénine ou les Fidel ont eu des idées merveilleuses et ont émis des conseils de lumière, autant ce qui en a résulté n’a été qu’un effroyable caca. "On ne refait pas le monde" Et si, encore un, un individu a cet objectif, seul un chaos hors du commun peut lui ouvrir le chemin. Hors, nous y sommes, et…jusqu'au coup.
Crise après crise, fausses espérances se renouvelant sans cesse et engendrant toujours de nouvelles désillusions, le moment du changement, tant de fois proclamé, serait-il enfin venu? Certains avaient prévue le 12/12/2012, pour ne pas suivre cette marotte Maya, mes calculs et mes prédictions personnelles m'ont donné une autre date fatidique, le 13/13/2013… J'attends avec impatience. L'humanité est plus que jamais au bord d'un précipice…celui dont le fond ne laisse pas revenir. Nous sommes malheureusement de l’espèce se complaisant dans l’autodestruction.
De cette rencontre entre deux hommes d’exception a surgit une étincelle. Tels des apprentis sorciers nous allons nous évertuer pour qu'elle atteigne le baril de poudre où sont posées les fesses de l'humanité. Sournoisement nous allons travailler pour que la Société n'existe plus. Que ce mot abominable soit remplacé par la Fraternité. La preuve que déjà notre action porte ses fruits, du moins de mon côté, c'est que mon voisin a presque compris, après d'interminables explications, de quoi je voulais parler!
Sur quoi reposent nos espérances? Pourquoi deux personnes ne se connaissant absolument pas peuvent elles se comprendre et conjointement unir leurs potentiels d'imagination pour sortir du bourbier qui, infailliblement, aspire l'humanité vers des abysses invivables. Et mieux encore, aider ceux qui nous entourent, pour qu'eux aussi ne se noient pas dans l'abomination. Après maintes réflexions nous avons décidé de créer une nouvelle utopie. Soit la construction imaginaire et rigoureuse d'une autre société, qui constituerait, par rapport à celui ou ceux qui la réalisent, un idéal. Construction de la perfection, celle de la pièce de monnaie qui n’aurait pas de revers, celle du courant électrique sans polarité, celle ou dieux et diablesses, déesses et diables, s'uniraient pour faire de beaux enfants. Monde où aucune autre échelle de valeurs humaines ne sera acceptée que celle de l'égalité absolue entre tous. Mais….il y a un gros mais! Proclamer des idées n'est pas interdit, du moins dans le lieu où nous vivons. Il est des coins de planète qui acceptent difficilement que des individus se rebellent, même sans les armes. Chez nous, tant qu'elle ne constitue pas un réel danger, la parole peut encore se véhiculer.
Seul problème, les moyens de transports sont chers. Le bombardement avec des mots, ne serait-ce que de terribles vérités, nécessite des missiles dont la technicité devient hors de prix. Il faut beaucoup investir pour que des idées puissent, premièrement voir le jour, deuxièmement se diffuser, troisièmement être mises en application. Hors ni moi ni cet homme de bon sens qu’est Éric ne possédons un pécule suffisant pour financer nos fins. Sans rire, j'aimerai voir la tête d'un banquier auquel je quémanderais un crédit pour changer le monde. Autre solution serait de rentrer en politique. À nos âges, après une vie en eau pure, sentir rapidement la crotte (je reste poli)…pas question! Là pourtant, l'argent investi, sommes énormes, est vite récupéré en faisant cracher au bassinet les petites gens sans défense. Mais c’est justement ce que nous voulons combattre. Alors, nous avons décidé, pour pouvoir diffuser nos idées…de le voler, ce fameux nerf de la guerre…
Des Robins des Bois modernes en quelque sorte ! L’arc et sa flèche, le bâton ou l’épée n’étant pas notre pain quotidien, il va nous falloir trouver d’autres instruments pour faire face à la nécessité. Puis hélas, envisager l'équivalent actuel du shérif de Nottingham et du roi Jean, deux vilains méchants qui chercheraient à nous mettre des bâtons dans les roues.
Nom de code, Affaire Muselère. La dernière publication du minus français est intolérable. Au Pentagone, un général confirme l'ordre d'intervention définitive d'un agent très spécial déjà briffé et mis sur orbite. Son approche s'est faite en douceur…sans le moindre heurt.
Qui voler? Mais une banque bien sûr! En plus, cette bonne action se justifie parfaitement. Notre objectif de lucre n’aura aucune vue sur des avantages strictement personnel. Seul le bien collectif est visé.
Attention, pas n'importe quelle banque. La Banque D'Espagne elle même est visée. Que dis-je, notre génie la voit déjà sinon vaincue mais au moins amputée d'un colossal magot. Tenez-vous bien, pratiquement sans risque! Une succursale de Barcelone, ayant grandiloquent pignon sur la Plaça Catalonia va recevoir notre visite. Vous ne la connaissez-pas ? Elle est pourtant facile à reconnaitre, les voitures de police qui stationnent à proximité y pullulent autant que les poux dans les orphelinats. Il y a quelques années, trois hurluberlus ont eu la fâcheuse idée de vouloir pratiquer le sport de la prise d’otage en ce haut lieu du papier-monnaie et de l’or en barre. Alors qu’il négociait on ne sait quelle condition, l’un d’entre eux s’est vu loger une balle juste entre les sourcils. Cette manière très particulière d’ouverture du troisième œil a immédiatement fait lever les bras de ses complices. Logique cause à effet, on ne plaisante pas avec les tireurs d’élite.
Rien de tout cela prévu pour nous, Dieu nous aidera certainement dans notre œuvre charitable. Car c’est en passant par le sous-terrain d’une église toute proche que nous allons nous introduire dans l’antre des diables de la banque. Anne, sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? L’église est dédiée à Santa Anna.
Il n’y a pas de hasard, pas de coïncidences dans la vie, tout est signe que l’on peut ou non interpréter. Sans la chercher, une vieille carte m’est parvenue. Elle indique des passages secrets entre cette petite église, tellement encastrée dans les bâtiments modernes de Barcelone qu’on ne la remarque plus, et celle très connue Del Pi, constamment encerclée d’une foule de touristes. Un des tunnels passe exactement sous la banque d’Espagne et se termine en butant sur seulement dix centimètre de béton. Celui d’une voie de métro…désaffectée ! ! ! En ancien spéléo que je suis, faire un relevé topographique très précis ne m’a pas été difficile. A peine un mètre de terre, certes compacte mais qui reste friable donc à creuser, et…pile poil sous la salle principale des coffres ! Pas de hasard, comment ai-je pu pénétrer dans le sous sous-sol de Santa Anna ? Là est intervenu le troisième larron, il nous en manque seulement deux. Raf le râpé, ainsi nommé pour sa calvitie plus que prononcée est mon ami depuis de longues années. Aujourd’hui il se dédie aux réparations de toutes sortes, modifications dans les appartements et maisons mais sa spécialité d’origine était la serrurerie…Il n'y a pas de hasard, pas de coïncidence. Si nous avons les plans de la banque, c'est que l'arrière grand-père de Raf a travailler comme contremaitre pendant la construction de l'édifice et qu'il a recopiés certains détails…qui pourraient être intéressants, au cas où.
Coïncidence, cette fois-ci une vraie, Raf connaissait bien le gars ayant reçu une balle entre les deux yeux dans la prise d’otage. Ils ont grandi, voisins, dans un même quartier chaud des environs de Barcelone. Le râpé sait se taire, quand je lui ai décrit les possibilités d’un coup fumant, il m’a d’abord ri au nez, puis par esprit d’aventure et non de nécessité, il a dit banco. Un bon argument supplémentaire, n’allait-il pas participer à une œuvre salvatrice de l’humanité ? De son aspect physique et de notre noble mission est né son deuxième surnom, en plus du râpé. Frère Tuck, le bon moine accompagnant Robin des bois lui va fort bien.
Pas mal d’obstacles pouvaient se dresser sur notre chemin. Le premier, un système de détection de vibration ou de choc, situé sous la salle forte. Il fallait faire un essai. Si cinquante ou cent grammes d’explosif, contre la chape de béton qui sépare le tunnel de l’église et le Saint des Saints où l’or abonde, ne déclenchaient pas un épouvantable ramdam, la voie serait libre. Il nous a fallu donc faire péter en étant loin, enfin pas trop, du site. Comment donc se procurer des explosifs. Pour si peu, pas trop de problème, une grande quantité de papier, de l’acide sulfurique, on dissout, mélange, chauffe et autres détails consultables sur l’ami Internet mais que je connais depuis lulure. Bon, il faut être aussi un peu gonflé, pas de fausse manœuvre …sinon badaboum ! Autre solution moins risquée, les pétards de feux d’artifices sont en ventes libre et nos oreilles en pâtissent pour la Saint Jean.
Nous avons fait péter, plus de cent grammes, avec une toute simple télécommande de jouet. Cinq gars très attentifs en vigilance orange près du lieu de leurs futurs exploits…
Rien, strictement rrrrien. Pas de remue-ménage inhabituel chez messieurs de la volaille, personne venu en urgence toute sirènes hurlantes, ni du côté de la banque, ni vers l’église. Conclusion certes étonnante mais confirmée : pas de bidule sismique sur notre objectif. Mais à l’intérieur, sûr comme deux et deux font quatre que des détecteurs de mouvements sont installés. Là aussi la parade est prévue. Que dire d’une panne générale de courant électrique. Une semblable à celle qui laissa Barcelone presque entière sans aucun feu rouge en bon fonctionnement, des dizaines de milliers d’ascenseurs bloqués, le tout pendant plus de deux jours dans certains quartiers. C'était le 23 juillet 2011. Deux jours….plus que suffisant pour notre action d’éclat. Pas d’électricité et une courte rame de métro à faire circuler ? Une contradiction elle aussi prévue. Des équipes d’entretien travaillent la nuit sur les voies. Alors pour éviter des électrocutions, certaine locomotrices se meuvent grâce à d’énormes batteries et éventuellement de moteurs diésel… nous allons fuir en métro !
Folie me direz-vous. Impossible vous répétez. Inimaginable surtout par ceux qui ont des neurones obnubilés par le rationnel. Et pourtant nous allons tenter le diable d’ici peu ! Que le quartier soit plongé dans le noir à partir d'un vendredi soir, le lundi, quand notre coup sera découvert, nous devrions être bien loin et alourdis de quelques centaines kilos de beaux billets de banques. Si nous tombons par hasard sur un peu d’or, peut-être nous laisserons –nous tenter. Mais ce vil métal, puissant destructeur de l’esprit humain, celui qui fait exorbiter bien des yeux, est fort lourd. Son poids en billets de gros calibre est bien plus intéressant. Plus facile à écouler également. Veaux, vaches, cochons, couvées, vous êtes déjà à notre portée.
Ce plan, je l’ai ourdi depuis très longtemps déjà, le Raf est un ami de douze ans et je n’ai connu Eric qu’en ce milieu d’année. Tous les deux se sont engagés à mon côté dans cette entreprise osée avec le même objectif. Ce n’est pas l’argent en lui qui nous motive. Mais ce que nous en feront. Pour dénoncer davantage les innombrables injustices, confondre les corrompus, les traquer et révéler publiquement leurs méfaits. Ce, sans qu’on puisse accuser un parti politique quelconque (celui de l’opposition, quelle qu'elle soit bien sûr). Nous irions éventuellement plus loin en se substituant à la justice au cas où cette dernière défaille. Redresseurs de tords de l’humanité pour ces trois premiers membres de notre mouvement. Les deux autres, un conducteur de métro et un ingénieur de la plus importante société distribuant l’électricité en Espagne, n’auront probablement pas une motivation aussi noble. Je pense que si problème il y a, ce sera de leurs côtés.
Dilemme difficile. Nous n'avons rien détecté d'anormal après notre premier petit pétard, mais le tunnel et ses abords sont peut-être surveillés si discrètement que cela a échappé à notre vigilance? Quand sera-t-il raisonnable de retourner dans le tunnel? Plus le temps va passer, plus la probabilité que l'on découvre l'éboulement provoqué dans le tunnel est grande…Juste sous la salle forte de la banque? Là, les flics n'hésiteront pas à poser une souricière. Dix jours. Nous avons attendu tout ce temps avant de nous décider enfin. Équipés de lampes torches frontales et d'autres plus puissantes tenues en mains nous nous faufilons dans l'étroit boyau où moi le plus grand, peine à me tenir debout. Catastrophe; même avec les pelles pliantes que nous avons apportées, le boulot sera long.
-Plus compliqué que prévu les gars, il y en a pour des heures à enlever tout ca. Nous voulions répartir les déblais sur le sol mais, boudiou quelle masse! On s'y colle?
Nous sommes bien vite en nage et les bouteilles d'eaux minérales se vident à la vitesse grand V mais le boulot est abattu. En deux heures et demie nous atteignons le point zéro, celui du petit badaboum. La chape de béton, la partie la plus basse de la banque, n'a qu'une petite éraflure, nous n'avons pas enlevé deux centimètres de profondeur sur un cercle de quarante. Le râpé devient plus réaliste.
-Seulement pour perforer là-dedans, ca ne va pas être de la tarte! J'ai bien une perceuse sans fil, la meilleure qui existe, mais il va falloir forer au moins dix trous à remplir de bâtons de poudre. Et pour recharger les batteries…coton.
Éric me regarde et part d'un grand éclat de rire.
-Comment peut-on être cons à ce point?
Un petit détail que j'ai omis de préciser, c'est que ce loustic-là ne parle pas dix mots d'Espagnol et que frère Tuck ne peut aligner l'équivalent en Français. Je dois donc à chaque dialogue, ne serait-ce que le plus minime, traduire.
-C'est moi qui vous ai entrainés dans cette aventure, alors qu'est ce qu'on fait?
Et je répète en Espagnol, deux voies me répondent dans leur langue respective "Stop, abandon!" Il fait de plus en plus chaud et une sensation d'étouffement se fait pressente pour tous. Nous rions pour ne pas pleurer notre bêtise quand Éric se penche et ramasse un objet bien étrange en ce lieu. Une vis. Mais pas n'importe quelle vis. Visiblement elle est en or. Conique et d'un rare usinage. La perfection dans son pas ne peut s'obtenir qu'avec une machine ultra perfectionnée. Moi qui suis mécanicien de formation, j'en suis certain. Environ cinq centimètres de long, trois de diamètre en son extrémité la plus grande et deux en sa plus petite. Vendue au poids, notre petite expédition va être rentabilisée par une simple vis!
Passant de main en main, elle lève des montagnes de points d'interrogation. Comment donner une explication logique quant à son utilité? D'ailleurs personne n'ose émettre la moindre hypothèse. En son grand diamètre et en relief, une barre qui certainement doit servir au serrage. Mais où? En quelle femelle ce mâle va-t-il s'imbriquer? Y aura-t-il fécondation? Il va falloir repartir mais nous décidons une inspection détaillée des parois de la galerie. Minutie qui porte ses fruits. Juste au niveau de l'explosion une partie plane attire notre attention. Une fissure y est apparue, cela brille à une petite dizaine de centimètres de profondeur.
Quelques minutes pour dégager l'incroyable. Nous pleurons maintenant à chaudes larmes sans pouvoir nous arrêter. Éric prend en main une plaque qui de peu lui échappe tant elle pèse. Nous devons l'aider pour la poser délicatement sur mon mini sac à dos, celui qui contenait ma pelle démontable et ma bouteille d'eau minérale. Une plaque en or massif d'environ quarante centimètre sur vingt…avec un beau trou fileté conique en son exact milieu. Épaisseur égale à la longueur de la vis. Nous tremblons sachant déjà que notre fortune est assurée; mais surtout, un sentiment de terrible inquiétude nous envahit. Pas celle de voir l'un d'entre nous jouer une entourloupe aux deux autres. Non, mais peu de gens au monde, j'entends de ceux qui possèdent une certaine culture, ignorent ce que représente le relief de la face supérieure. L'inférieure étant lisse comme un miroir.
Cet homme au scaphandre avec des manettes et des cadrans autour de lui. Cet homme assis sur un propulseur crachant une flamme, est celui d'une sépulture découverte en terre Mexicaine. Le corps au visage de jade que les descendants des Mayas ont appelé le Dieu Blanc Kulkan, celui dont le sarcophage de pierres rouges fut découvert dans une pyramide, près de la petite ville de Palenque.
Sur ce que représente cette image, des pensant officiels, pseudo détenteurs de vérités, n'osent pas remettre en question leurs brillantes années de travail, leurs téméraires certitudes universitaires. Personne n'étudie toute une vie pour rester un ignorant. A moins d'être grassement payé voyons!
"Si nous tombons par hasard sur quelque kilos d'or" Poids approximatif de notre découverte incroyable. Trente cinq kilos! Mais qui peut être suffisamment fou pour vouloir fondre cette merveille? Perle de l'archéologie, unique au monde certainement. Elle est arrivée en nos mains non sans raison, elle y restera et ne sera dévoilée qu'après une décision commune. Même si sa valeur brute, celle du métal, dépasse le million d'euros.
Qui essayera le premier de visser? La terre restée dans le filetage femelle ne permet rien pour le moment. Il faut abandonner les lieux après une dernière inspection. Sans le savoir nous pensons tous les trois la même chose.
Rien ne peut nous arriver.
Dans la tête de cet homme de bon sens qu'est Éric, un doute affreux s'insinue mais il s'abstient de le dévoiler! Porter notre si particulier lingot est un tel effort que nous sommes obligés de nous relayer. Conduisant ma voiture en revenant chez moi par l'autoroute au péage si cher, je respecte enfin les limitations de vitesse. Je connais ce trajet et sais où les caméras de radars sont installées. D'habitude je fonce et ne ralentis qu'au dernier moment! Notre trio ne peut toujours articuler la moindre parole. Sur ma droite, aux pieds de Raf, trente cinq kilos de mystère nous accompagnent. Le premier je romps le silence.
- Que dit-on à nos femmes? Que contaremos a nuestras mujeres?
Réponses unanimes et sans trop de réflexion. On ne dit mot pour le moment! Nous parlons maintenant de la fameuse dalle de sarcophage au Mexique. Certains incrédules ou fervents de l'obscurantisme refusent de voir la réalité de l'image. Si un homme de plus d'un mètre soixante-dix s'y trouvait, fort grand pour un Maya, les scientifiques n'ont pas publié les résultats de l'étude du corps. Cela n'est que supposition, mais la peur paralysante de révéler l'existence d'une vie extraterrestre restera toujours entretenue par les ecclésiastiques. Dieu a créé la Terre puis l'homme. Aucun écrit dans les textes sacrés indique que d'autres puissent exister. Quant aux politiciens, leur seul objectif reste de bien vivre au détriment du quidam ordinaire. Une heure de trajet et nous voici à la maison. La voiture dans le garage, notre découverte est transportée dans mon atelier, mon jardin secret de la bricole, lieu infréquenté par ma tendre moitié ou ma délicieuse adolescente de fille. Pour de ne pas rayer cette préciosité, je l'emballe dans du papier bulle. La faim soudainement nous tord les trippes.
-Petite femme adorée, qu'est ce qu'on bouffe?
-Mais enfin, il est seulement onze heures et demie.
-Tu peux nous chauffer une boite de cassoulet. Nous allons nous doucher à tour de rôle.
Le Raf voudrait bien partir chez lui, ce n'est qu'à quelques minutes d'ici. Visiblement il est mal à l'aise, il téléphone à madame qui doit commencer à s'inquiéter. Elle n'a pas l'habitude de le voir découcher, et peu importe si c'est avec des amis. Et puis, assister au premier vissage…Vite réchauffés et accompagnés d'un petit vin du Pénédes fort décent, nos fayots musicaux ne peuvent déjouer nos pensées.
-Vous en faites des tronches tous les trois. Que se passe-t-il?
-Mais rien de spécial voyons, nous avons un truc à voir en bas!
-Quel truc?
-La pierre philosophale!
-Très drôle! Cafés?
- Merci, plus tard, nous descendons!
Trois hommes tremblants d'impatience évitent de courir. Bientôt le Dieu Kulkan d'or est parfaitement nettoyé. Pas la moindre poussière n'y subsiste. La vis à son tour est examinée à la loupe. La voix presque coupée par l'émotion je demande.
-A qui l'honneur?
Frère Tuck devient vert, statufié par la peur. Après un instant de silence, l'ami Éric parle.
-Vas-y Henri, c'est à toi de le faire. Tout cela vient de ton idée et moi je suis indigne d'être ici.
-Indigne? Quelle connerie me dis-tu?
Puis ma tâche requière toute mon attention. Sans hésiter davantage je positionne la vis conique et tourne. A quelques dixièmes de millimètre du but, je n'ai plus de force avec mes doigts. Posant un fin chiffon propre sur le relief saillant, c'est avec une petit clé à molette que je serre. Au moment où le dessin s'aligne parfaitement, la vibration commence. Sourde au début, puis de plus en plus marquée. Devant mes deux comparses ahuris je m'élève. Je lévite en vibrant de la tête aux pieds. Les mêmes ondes que j'obtiens en yoga mais que je ne peux que rarement communiquer à tout mon corps.
Une chaleur bienfaitrice m'enrobe, je sens mes chakras s'illuminer. En s'ouvrant, ils m'insufflent une énergie nouvelle, une lucidité in audite. Et je le sens aussi, une force physique hors du commun envahit mes muscles pourtant loin de ceux d'un athlète.
Plus rien ne pourra m'arriver. Jamais.
Éric, les yeux hors de la tête doit s'appuyer sur l'établi. Raf, la bouche ouverte, bave doucement. Devant eux et ils me le diront plus tard, un homme enveloppé de lumière dorée vient d'apparaître.
Je me pose sur le sol et avec un grand sourire demande.
-A qui le tour? Il vous suffit de toucher le métal et vous serez comme moi".
Je viens de parler en Espagnol mais Éric a parfaitement compris.
-Noooon, pas moi, je ne peux pas!
-Je le sais mais tu vas surmonter ton angoisse, oublie et ouvre-toi au miracle. Qu'il te pénètre.
Je brandis au bout d'un seul bras et sans le moindre effort un poids de trente cinq kilos.
-Tu sais?
-Oui, mais pas de problème. Touche! Pose une main là-dessus!
Timidement, Éric, blanc comme la craie, tend le bras. Pose la main. A son tour il s'élève et vibre. Ruisselant de larmes le troisième larron suit l'exemple; son exceptionnel destin est en marche…
Après avoir dévissé le cône magique seulement d'un quart de tour et cachée notre incroyable découverte dans un impressionnant fouillis poussiéreux (oui j'ai parfois honte de lui), nous remontons.
-Encore! Mais regardez-vous dans la glace tous les trois…Décidément vous m'avez l'air vraiment bizarre! Je fille chercher Lili au lycée, tiens c'est rigolo Lili au lycée. Dites-moi, c'était quoi ce bruit en bas, comme un sourd vrombissement?
-Rien, le Raf m'a aidé pour réparer mon poste de soudure électrique.
Bizarre? Elle a dit bizarre? Sans un seul mot le trio communique. Devant l'écran de télévision un homme politique déblatère et nous pouvons deviner ses pensées un peu osées. Les images qui défilent dans son esprit sont celles de récentes galipettes dans un bordel clandestin de grand luxe. Je change de chaine. Un reportage en Allemand sur l'affreuse guerre qui ensanglante la Syrie affiche des images choc, plus destinées à la publicité qui va suivre qu'à impacter les spectateurs gavés. Nous comprenons parfaitement le chroniqueur.
Piqué de curiosité j'allume une radio et sélectionne les ondes courtes. Une multitude de différentes langues viennent à nos oreilles à chaque rotation minime de la molette de réglage. Aucune ne nous est inconnue! Par jeu nous échangeons quelques phrases en Magyar puis en Mandarin avant de passer au Polonais puis à un dialecte Zoulou. Nous savons que toutes celles qui divisent notre belle Terre sont désormais à notre portée.
-Ma femme et ma fille sont restées en France, je dois impérativement les rejoindre. Une vilaine vengeance veut s'abattre sur elles.
La séparation du trio se fait sans déchirement. Où que chacun aille désormais, les ondes nocives d'un téléphone portable sont devenues superflues, ils pourront communiquer.
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-Pour l'affaire Muselière, notre agent a fait son boulot?
-Pas encore mon général, nous sommes sans nouvelle du front espagnol pour cette affaire.
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Il en est pays nîmois une petite maison d'édition qui peine à la tâche sans que les retombées économiques ne se fassent bien sentir. Accepter des auteurs inconnus bien qu'en partageant les risques avec eux, n'est pas toujours rentable à moins de tomber dans la plus franche arnaque.( C'est le cas de certaines, comme celle qui a publié mon premier roman). Les nombreux invendus ne passent pas au pilon mais c'est au poids que les bouquinistes de rue les achètent. Littérature souvent lourde en contenu mais si légère en revenus. L'ami Éric s'est fait par deux fois publié chez eux en un contrat tout particulier. Ils ont imprimé les livres bien sûr, obtenu les autorisations nécessaires, le dépôt légal et le numéro ISBN obligatoire. Le tout à un prix raisonnable. La vente restant à charge de l'auteur. Et ce fut du vraiment très peu pour des textes réellement excellent. Mon ami n'est pas de la bonne religion ou d'une tendance sexuelle trop conventionnelle, il n'appartient pas à un milieu déjà connu où son seul nom brillerait sur des affiches. Il ne sait pas faire les bonnes grimaces et les sourires faux-cul en léchant quelques bottes déjà reluisantes. Alors il ne vend pas.
Il va désormais distribuer gratuitement dans tous les pays francophone un autre genre de littérature. Celui que nous avions prévu, celui pour qui nous étions prêts à voler la Banque d'Espagne. Dans bien d'autres pays des dizaines de millions de petits livrets seront bientôt imprimés par des artisans sans renommée. Aucune grosse boîte n'a son mot à dire.
Inexplicablement, l'argent va venir. Chacun de nous trois face à un besoin de notre divine mission (divine entre parenthèses) va désormais voir son compte en banque crédité de la somme nécessaire. Sans plus. Jamais nous n'allons profiter de cette manne à des fins personnelles.
Ne nous cherchez plus ni en Espagne ni en France, nos trois épouses ont touché Kulkan, avec le miracle elles adhèrent à notre mission. Nous parlons si bien Danois que Copenhague est désormais notre base, avec de faux papiers d'identités bien sûr. Nos enfants ont touché Kulkan, quelques amis triés sur le volet touchent chaque jour Le Dieu blanc venu de l'espace. Tous sont désormais intouchables…
Traduit en soixante langues dans un premier temps, ce premier texte sous forme d'un petit livret va être largué par des petits avions au dessus des principales villes du monde. Le voici inclus dans notre histoire
MANIFESTE POUR QU'ENFIN PERSONNE
NE PRETENDE DIRIGER LES HOMMES
Comment peut-on parler sans la moindre parcelle de peur, sans aucun mensonge, sans honte et décrire les multiples ramifications entremêlées dans le cerveau d'un esprit se prétendant éclairé?...Et de quelle lumière? Et quelle obscurité empêche encore de tout comprendre, ou plutôt d'avoir encore un petit doute?
Pire, comment oser écrire puis publié que l'on a tout compris? Modestie, Égoïsme, où êtes-vous?
Telle est la prétention des quelques pages qui vont suivre.
Abordant un sujet pourtant délicat je n'hésiterai pas à utiliser l'humour, et aussi parfois une peu de vulgarité…le comportement de certains le mérite largement.
La vraie vérité, hors cette incongruité linguistique, est d'une si évidente simplicité, et pourtant de la décrire dérive du domaine de l'utopie. J'ose m'y appliquer.
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L'homme navigue sur les flots de la vie avec un azimut prédéterminé, mais généralement il l'ignore. Ce qui vaut sur un bateau n'est plus valable dans l'existence car l'apparente boussole devient folle et les cartes sont tracées par un farfelu se confiant davantage au hasard qu'à de réelles connaissances topographiques. Alors, pourquoi s'étonner si le premier caillou sur le chemin devient un obstacle colossal? Comment ne pas tomber à la renverse quand on voit que ce même caillou va provoquer, une, puis une autre et enfin un nombre incalculable de chutes.
Et c'est bien vrai que de tous les animaux peuplant notre si belle Terre, nous sommes les seuls à trébucher maintes fois sur le même obstacle! Pourquoi ?
Sommes-nous des idiots? Non, nous avons seulement oublié d'utiliser notre potentiel. Notre navigation azimutale nous emporte vers un but, un objectif et nous oublions constamment notre position. Aller plus loin dans le temps, se déplacer sur le fil de notre vie, nous empêche de voir notre présent, de regarder sous nos pieds. Nous avons oublié notre possible perfection du moment et en faisons un enfer pour certains, dans le meilleur des cas un purgatoire, en attente donc de retour. Revenir mille fois, voir davantage, pour s'améliorer…est….LE PLUS GROS DES MENSONGES INVENTE PAR NOTRE FORCE CREATIVE COLLECTIVE
Quant à celui qui prétend que le paradis est actuellement sur Terre, s'il est sourd et aveugle, je lui accorde ces deux handicaps…sinon il est surtout hypocrite. Maintenant, s'il parle au niveau potentiel…bien sûr qu'il a raison !
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Bien avant la préhistoire, au temps approximatif où l'homme se dressa enfin sur ses pattes arrière, sa survie n'a dépendu que de deux qualités; l'adaptabilité et l'opportunisme. Sans la première l'élimination était rapide, soit du fait de la nature elle-même soit de la part de ses propres congénères. Sans la deuxième, impossible de se remplir la panse à moins bien sûr de vivre dans un paradis où tout était à porté de main…comme certains textes l'affirment. Le collectivisme était alors reclus au simple partage de la nourriture, d'un abri et à la défense en groupe contre un ennemi, qu'il soit de la gente humaine ou animale, contre les agressions de Dame Nature également.
Des inventions dues au cerveau d'un individu illuminé vont servir à tous. On observe et apprend rapidement ce qui aide à mieux vivre. Un exemple, le premier qui a pris une pierre pour casser la dure coquille d'une noix a inventé l'outil. Le second qui a lancé cette même pierre au loin afin d'éloigner un potentiel agresseur, a jeté les bases du tout début de la stratégie guerrière défensive pour cet embryon de société.
A l'époque où la peur était sage conseillère, impensable d'envisager l'attaque d'un mammouth en solitaire…il fallait donc concevoir un plan en commun. Élaborer une action collective capable d'apporter un festin pour tous. Ainsi, petit à petit l'homme a compris que l'union fait la force. Malheureusement cette union eut également de catastrophiques effets secondaires.
L'élaboration d'une stratégie de groupe, la prise de décisions ayant pour but le bien commun, a crée une échelle maudite, celle qui va pour l'éternité réduire l'individu au servage, à l'exploitation de l'homme par l'homme…l'échelle de la hiérarchie.
Ce fut là la première et la principale erreur de l'homme, celle de croire qu'il nécessitait un chef. Erreur fatale, car quel autre critère que la force physique choisira-t-on pour élire celui qui se doit de dominer? Dés le commencement, dés la création d'une forme de société, le plus fort a fait sa loi. Si l'homme en question est intelligent, il s'appuiera sur d'autres ayant des idées, sinon...la base du despotisme est bien lancée. Et les marches de l'échelle maudites vont se renforcer.
Pouvoir éventuellement se transmettre par la descendance sanguine. Croire que l'on nécessite un chef. Idée originale que certains ayant des ambitions dominatrices vont développer avec une nouvelle menace brandie, une peur jusque là inconnue:
"Que ferais-tu sans chef ?"
Depuis la nuit des temps ce concept erroné conduit les hommes à leur perte. Il divise en fonction des lieux géographiques et des races, il a engendré les facteurs de divisions, oppositions et guerres à la place du rassemblement de la gente humaine. Une réelle force collective ne pourrait souffrir qu'un homme se prétende au-dessus des autres. L'infernale échelle hiérarchique a cimenté les énormes différances entre des hommes au potentiel pourtant égal à la base.
Ici nait ce que personne jamais n'osera dire tant cela parait impensable, impossible. C'est pourtant l'exacte vérité. La force cérébrale collective des hommes est capable de créations qui deviennent réelles, palpables. L'homme a façonné Dieu à son image. Comment lui en vouloir s'il n'avait aucun autre modèle que lui-même. On devra donc faire face pour longtemps encore à un être supérieur incompréhensible, changeant d'avis quand il lui semble, bon mais revanchard, bon mais sans pitié, bon mais punissant des innocents des péchés de leurs parents, bon mais semant la terreur, bon mais ayant ses petits préférés. Bon mais finalement pas bon du tout ! ! ! Ou alors il nous faut redéfinir ce qui est bon.
Oserais-je dire bon comme un mauvais Diable?
Celui-là aussi il a fallut le créer! Au nom d'un équilibre, au nom d'une entité mal faisante qu'il nous faudra combattre. Mais où sont donc les bienfaits de Dieu à part dans l'imaginaire de ceux qui l'ont positionné sur un trône haut perché? Attention, avis à tous les mortels qui vont s'élever près de lui. Évitez sa gauche ! Une fabuleuse imbécillité surajoutée…car seulement la droite est pure.
Rien n'est impur dans l'univers. Seules des créations humaines peuvent parfois complaire à cette parole que l'on devrait rayer des dictionnaires et encyclopédies.
Après avoir fabriqué Dieu il faudra faire en sorte de l'adorer. Comme notre Terre s'est couverte de centaines voir de milliers de groupes ethniques totalement différents les uns des autres, il y aura bientôt une incroyable quantité de façon de se prosterner. Encore d'autres divisions factrices de guerres.
"Moi j'adore mieux que toi et je vais t'imposer ma méthode….avec des armes si tu résistes". Fallacieux prétextes aux croisades, guerres de religions et colonisation à la prétendue porteuse de paroles de bonne foi.
Si l'énergie créatrice collective était la seule utilisée depuis toujours sans que des chefs ne s'en emparent, nous n'aurions plus besoins de nations, de frontières et d'armées pour les défendre. Il n'y aurait aucun drapeau que des bains de sang prétendent glorifier. La science nous ayant donné des moyens fantastiques, nous pourrions vivre sur "L'Orange Bleue" en harmonie parfaite avec elle, et consacrer notre puissance à nous préparer pour de nouvelles périodes climatiques inéluctables. Nous allons voir plus loin que certains mouvements récents ont cette prétention. Ajoutons que pour certains l'abandon d'une planète moribonde est déjà envisagé.
Des centaines de milliers de générations de bourrages de crâne ont matérialisé en nos cerveaux modelés des idées que personne aujourd'hui ne pourrait qualifier d'anormales.
Qui ne me traitera pas de fou furieux quand je prétends que nul n'a besoin d'un supérieur, d'un guide, d'un gourou ou d'un quelconque Dieu? Aucune loi n'est nécessaire et seront ainsi éliminé toutes les aberrations bestiales destinées à la faire appliquer.
La première erreur fatale de l'homme a créé le bien et le mal, suggérant la présence d'un être supérieur dirigeant chacun de ces pôles opposés. Une divinité fait peur, une peur fait trembler l'homme qui s'affole et a bientôt besoin d'une force protectrice. Les petits malins aidés des plus forts largement payés vont s'en charger; et voici toutes les conditions réunies pour que la machine à exploiter l'homme prenne bon essor. Les conditions pour la réincarnation sont excellentes, personne ne veut rôtir dans les flammes éternelles de l'enfer, personne n'a la prétention de trouver un siège à la droite de Dieu car les conditions requises sont inabordables, alors il y a le purgatoire. Et quel meilleur endroit que cette belle Terre pour revenir des milliers de fois dans sa chair, pour la polir encore et encore jusqu'à la perfection?
L'homme a crée son purgatoire sur L'Orange Bleue et il existe désormais. Si vous lisez "Mais où est donc Ornicar", les pérégrinations d'une conjonction de coordination ou mon autobiographie en plan rigolo et décontracté, vous découvrirez que j'ai trouvé ma tombe. Celle d'une incarnation précédente. Il est fou ce type ! Fou? Lisez et vous me direz ! Force collective de création, tout comme la réunion de grands génies des mathématiques et de la physique a fabriqué la matière plastique ou le plutonium, cherchez bien ces deux éléments dans la nature!
Dieu et le Diable n'existaient pas non plus. Ils ont été crées.
Mais hélas le potentiel égalitaire de tous est foulé aux pieds par ceux qui vont nous diriger; (en prétendant évidement œuvrer pour le bien collectif) hors c'est la seule issue de secours de l'homme qui contribue depuis trop longtemps à l'élimination de sa propre espèce. C'est très bien messieurs les Français d'avoir pondu la Déclarations des Droits de l'homme…
"'Tous les hommes naissent libres et égaux" Excellente vérité, et l'on brule le vilain texte tel un méchant torchon deux secondes après l'accouchement de la maman. Non mais, cela ne va pas! Monsieur Dugenoux égal au descendant d'une grande lignée? C'est très bien messieurs les Français mais qu'en est-il hors la plume sur le papier? Une réelle possibilité transformée en un profond néant.
Revenons ici sur les hautains qui se prétendent de sang royal, bleu de couleur et bien sûr au-dessus de commun des mortels du fait de cette particule. Quelle chance que de descendre d'un noble sang ! Étudions l'histoire qui ne sait pas mentir, enfin dans ses plus grandes lignes.
Avec des alleux assassins, guerriers trahissant en changeant de camp en fonction d'intérêts politiques, brulant et pillant, bien acoquinés avec une église au goupillon facile immédiatement après la torture. S'étant pendant des siècles engraissés sur les miséreux, les nobles d'aujourd'hui ont vraiment de nombreuses raisons d'être fiers. Et si Dieu faisait comme il l'a dit parfois, retomber sa colère sur des générations suivantes? Mieux vaut ne pas avoir donc de particule.
Depuis presque toujours la plus part des individus s'orientent vers des sectes ou des religions. Ils s'y sentiront supérieurs aux autres non-initiés. Ils deviendront des élus jusqu'à la fin des temps. Ces victimes de l'échelle de la hiérarchie, non contentes de se croire sur la cime, veulent souvent entrainer les autres dans leur folie.
Bien des hommes se prétendent le cul si haut qu'ils en affichent un sourire de compassion envers les petits restés en bas, ils donnent de sages conseils pour rejoindre leur rang, prêchent des contradictions évidentes en faisant semblant de les ignorer.
L'énergie créatrice individuelle ne peut porter des fruits accessibles à tous si un effort collectif n'est pas fourni pour la matérialiser. Celui qui inventa la roue n'a pu fabriquer toutes celles de son époque.
Nous sommes désormais si nombreux que de subvenir à nos nécessités nous mobilise tous. Nous ne pouvons plus nous passer les uns des autres. Nous devons donc tous être égaux en répartissant équitablement les fruits de nos efforts. Toutes les inventions se doivent d'être altruistes Cette forme de conception de la société est proche de ce qui fut la base du communisme. Attention, quand nous analysons les résultats obtenus par les différents essais dans bien des régions…nous avons tous les droits de prendre peur ! !
Inventions altruistes? Ceci mènerait la science à assouvir la réelle satisfaction des hommes Aujourd'hui les chercheurs et inventeurs, sont des investigateurs de pouvoir et d'argent au profit de quelques privilégiés. Ces derniers aussitôt vont faire payer les plus déshérités pour qu'eux aussi puissent ouvrir les portes du bien-être. Et l'on arrive au paradoxe d'une science qui devrait servir l'homme et qui plutôt l'asservi. Comme l'ont fait depuis toujours politicien et religieux.
Report de force. Autrefois les puissants voulant dominer se servaient des croyances pour apeurer la populace et vivre grassement, telles des sangsues, sur son dos. La science a gommé peu à peu les croyances, transformant des vérités en dogmes. Vite trouver le remplacement du système de contrôle des petite gens. Et la société, ignorante de l'homme, a trouvé. La consommation s'est lentement mise en place. Le droit de bien vivre s'est transformé en nécessité de bien vivre.
Un droit est gratuit, une nécessite…il faut la payer. Et une nouvelle forme d'esclavage est née! Ceux d'en haut sont encore plus riche. Ils continuent, davantage qu'autrefois, d'avoir la main mise sur l'homme. Le lambda moyen pense que la société est aujourd'hui meilleure, sans doute un peu, mais les bases restent les mêmes. Ce sont elles qu'il faut changer radicalement.
Questions gratuites.
Quel politicien va développer un nouveau concept où l'homme sera libéré de son emprise? Où il ne pourra plus dominer et bien sûr en profiter pour s'enrichir?
Ni de droite, ni gauche; ni de centre, ni d'en haut, ni d'en bas! Si demain chaque homme prend conscience de sa force individuelle et renie toute forme de collectivisme, non pas par égoïsme mais seulement qu'il sache qu'un formidable potentiel l'habite, alors il se libérera de tous les jougs qui l'ont humilié jusqu'à ce jour. Oserais-je dire qu'il ne faut plus allez voter, laisser les sornettes de la messe du dimanche, du temple, de la mosquée ou de la synagogue ?
Un proverbe de marin dit "Une main pour toi, une main pour le bateau". En comparant le bateau avec le destin qui nous emporte et le marin avec nous, gardons nos deux mains actives pour l'un comme pour l'autre. Se préoccuper d'autres facteurs de la navigation conduit à notre perte.
Chacun devra choisir son chemin, cela aussi est un libre choix. Mais que l'homme ne se plaigne pas en mettant son destin entre les mains d'un ou de plusieurs autres….Il trébuchera dix mille fois sur la même pierre. Peut-être, car je ne l'ai pas connu, le Christ a-t-il voulu tenir ce langage. Ne nous étonnons pas qu'il fut éliminé avant de devenir trop dangereux pour la société. Ne nous étonnons pas non plus si le langage de paix qu'on lui prétend a accouché d'une monstruosité nommée église.
Que le Christ revienne, et les clous seront plus gros car, à sa façon, il a certainement voulu libérer les hommes du carcan de la société.
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Voyons comment un groupe restreint et puissant a pris possession non pas de la société, mais sur l'ensemble des humains la composant. Politiciens et religieux que je n'aime guère sont d'ailleurs entre leurs mains comme des marionnettes, servant des déceints qu'ils ignorent eux-mêmes.
Depuis toujours des sociétés secrètes ont tramé dans l'ombre pour diriger la planète, pour s'accaparer à leur principal profit toutes les richesses. Peu importe les moyens à mettre en œuvre et les résultats sur l'ensemble des populations. Leurs objectifs ont été atteints avec patience et sans scrupules, ils sont dorénavant les maitres du monde. Comment?
(Ici, n'hésitons pas à recommander un excellent livre dont le début peut paraître fastidieux mais qui ne conte aucun mensonge et est fort bien documenté. Il vous donnera de plus amples explications. "Les Sociétés Secrètes" de Jan Van Heilsig paru en 1993)
Sans entrer dans la stratégie passée, on peut affirmer que ce groupe, certains les définissent comme une secte, possède la grande majorité de la dette de tous les États. Un des principaux moyens pour obtenir ce catastrophique résultat est la possession de la planche à billets. La référence mondiale de la monnaie reste le Dollar, celui qui l'imprime va créer une dette.
La planche à billet marche si vite qu'elle a prêté à qui mieux mieux, au-delà de toute capacité de remboursement, faisant en sorte que l'additionnement des seuls intérêts soit lui-même un poids impossible à porter.
Or; la réserve fédérale Américaine qui imprime le Dollar…est privée!
Un certain John Fitzgerald Kennedy a vu venir la catastrophe et a signé un amendement pour stopper cette invraisemblance économique, l'amendement 11 110.
L’Executive Order 11 110 en date du 4 juin 1963 ôtait le monopole privé de l'impression des Dollars en fonction du bon vouloir des accaparateurs de la planète. C'est l'État américain qui allait enfin décider. La première décision du successeur de J.K. Kennedy après son assassinat à Dallas le 22 novembre 1963, fut d'annuler cet amendement.
Faut-il encore ôter d'autres peaux de saucisson devant vos yeux?
Vous voulez toujours croire que les politiciens ignorent ces faits? Certes pas, mais en temps qu'intermédiaires ils peuvent mener un train de vie bien supérieur à celui du quidam ordinaire. Ce dernier n'a, en principe, aucun moyen de défense efficace…Aucun?
Dois-je reprendre un paragraphe précédant sur l'utilité de croire, aux mensonges et sornettes politiciennes ou religieuses. Il n'est pas bon de trop se répéter, mais dans un cas extrême…cent fois sur l'ouvrage….
Le résultat de la politique économique mondiale du passé ne peut être accepté. Nul ne doit de payer sans fin l'avarice d'argent et de pouvoir d'une poignée d'infâmes individus. Ce qu'ils mijotent actuellement est le summum du cruel. Notre Terre est condamnée à plus ou moins longue échéance, les conditions de vie vont empirer de forme exponentielle. Les privilégiés préparent leurs départs. Ils ont pillé la planète pour arriver à leurs fins et peu importe dans quel état ils laisseront le reste de l'humanité. Si nous ne stoppons pas la dégradation actuelle de la Terre, dont nous sommes en partie responsables en restant de véritables moutons face aux circonstances, alors nous ne pourrons pas nous plaindre.
Tous les partis politiques actuels nous mentent. Toutes les religions n'ont d'autre but que de nous asservir. Allons-nous cesser un jour d'écouter des blablablas destructeurs? Il est une nouvelle mode, celle de militer dans des mouvances, plus ou moins sectaires, où les OMMMMMMMM et les paroles de miel ne manquent pas, ceux qui s'y "collent" se prétendent à leur tour des élus….et ils deviennent des braves au sourire compatissant.
Ne laissez personne s'accaparer de vous. Prenez conscience de tous les effets de chacun de vos actes. Pas seulement dans la première et simple apparence, rappelez vous l'effet papillon.
Les récits bibliques ne sont pas mon fort, mais parfois leur contenu n'est pas tout à fait idiot, celui ci entre autres. "Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front" L'homme qui amasse au détriment des autres n'est pas digne de ce nom.
Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu'il vous fasse !
Nous appartenons à la Terre sans savoir pour combien de temps encore. Que nos forces individuelles refusent de se soumettre à une autorité prétendue supérieur. Cela n'a jamais fonctionné et a conduit à la situation catastrophique dans laquelle se trouve l'humanité.
L'homme détient un potentiel formidable mais personne ne lui enseigne. Il peut naître libre, à une unique condition…le refus systématique de toute politique ou religion.
Un grand problème subsiste actuellement, celui des milliards d'individus avilis par les perpétuels mensonges qu'ils ont gobés depuis la nuit des temps. Ils sont devenus soient des moutons bêêlants, soient des pensionnaires de systèmes carcéraux. Que faire de ces individus-là broyés par une société? Oui, le sort de ces gens me préoccupe et pour que nous puissions les reprendre en main, les libérer de la maudite échelle de la hiérarchie, le travail est colossal, difficile, voir impossible si vous ne m'aidez pas
C'est donc sur notre futur qu'il faut agir dés à présent. La Liberté peut s'enseigner, elle vient de l'Égalité, donc de l'abolition de toute forme de hiérarchie, et en pratiquant enfin la Fraternité
TOUTE AUTRE FORME DE CONCEPTION DE
SOCIETE EST VOUEE AU FRACAS
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX Retour à notre histoire XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Les représentant de toutes les religions font figure basse et n'osent plus donner leurs conseils fielleux. Aucun n'a le courage de prendre la parole montrant ainsi la couardise qui les caractérise. Aux frontières de bien des pays autrefois en guerre, les hommes fraternisent en abattant les barrières.
Il y a bientôt un an que nous avons découvert le Dieu Blanc.
Dans pratiquement tous les pays des mouvements de foule renversent les gouvernements. Presque toujours militaires et policiers rejoignent les insurgés, petit livre à la main. Washington n'a pas été épargné par notre épandage corrosif anti-société. Un général y hurle peu avant d'être destitué pour incapable. Personne ne va transmettre son dernier dictat.
- Il n'y a que des cons sous mes ordres. Aucun résultat sur l'affaire Muselière Que tous les agents de la CIA en Europe recherchent désormais ce p…de Français et qu'il soit enfin abattu tout comme ce traitre d'Éric Reghio.
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