Douce plume acariâtre

A

T’en auras bientôt tout plein tes quinquets

De lire toutes les incompréhensibles inepties

De celui qui n’est qu’un minus freluquet

Ecrivant à la pauvre lumière de sa vessie.

Prétendant dire de belles et savantes choses

Et, incapable d’avoir une simple lanterne

Eclairant guère plus loin que son prose,

Il pense parfois que sa plume reste trop terne.

 

Mais l’obtus obstiné à la tâche s’acharne

Espérant que demain, sa main d’une plume

Couchera avec un peu plus de charme

Des mots précis ayant force et volume

Pour dire aux cons peuplant notre Terre :

Arrêtez donc en vain de phisolopher,

Posez donc vos augustes fesses parterre,

A cœur-joie allez donc du prose phosphorer

D’hilarants gaz de senteur à effet de serre

Capables d’éclairer le pipi de vos tristes lanternes.

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