CENT ANS…
…déjà que cette merde est finie !
Il ya peu, ma verve dissertationnaire a traité d’un phénomène étrange au nom plein de douceur. La fameuse madeleine de Proust qui fait retourner vers un passé lointain pour y puiser une jouissance enfouie dans la mémoire. Une réminiscence disent-ils.
Et ils en déchargent de bonheur dans leurs falzars. Et ils recherchent le temps passé pour certains et perdu pour d’autres, pitaing cong que c’était bon ! Sauf que la date exacte du grand bouffement de madeleine est ignorée de tous. Par contre la fin de la grande boucherie, pitaing cong, le 11 novembre, celle là de date, on s’en souvient ! Et jusqu’à la saint Glinglin (fêtée désormais à la Toussaint, un de plus un de moins), C’est qu’il ne faut pas oublier le sacrifice de toutes ces pôvres pommes tombées pour des prunes. C’est que maint’nant on est copain comme cochon avec les boches, les schpoutzes, les casques à pointe, N’empêche qu’y faut bien rappeler que ce sont eux les meuchants qui nous ont attaqués (en oubliant qu’on leur avait déclaré la guerre pour rire). Et cocorico ON leur a foutu la pâtée ! Tous seuls, comme des grands…presque sans les rosbifs, sans les amerloques, sans les kangourous ni les saloperies noires du Sénégal, ni les cochons de Cochinchinois razziés de force dans les rizières, ni sans ces putains de bougnouls qui bizarrement partaient toujours les premiers… en première ligne.
Réminiscence d’une merde épouvantable que nos politiconnards remuent avec le bâton du patriotisme ! Avec une belle Marseillaise bien chantée, l’odeur disparait comme par enchantement et les grands cons sont prêts de nouveau pour partir la fleur au fusil… comme en en 14 !
Vive Brassens qui a tout simplement demandé pourquoi il a fallu trois guerres en moins d’un siècle pour faire copain-copain avec nos chers voisins d’outre-Rhin. Vive Boris le Magnifique Vian qui ne veut pas partir en guerre. Vive Macroncon qui semble vouloir perpétuer le sacrifice en forniquant avec la Meckelkel. Il a de la force et de l’entrainement le bougre ! Personnellement je lui foutrais tous ses beaux zétandards dans le prozibus ; et encore, de mauvaises langues racontent qu’il aimerait ca !
A quand la visite du seul monument aux morts de la « Der des ders » qui soit digne d’un être humain ? Celui de Gentoux dans la Creuse où un enfant orphelin montre du doigt la liste de ceux qui sont passés à la boucherie. Sur ce magnifique monument il est marqué : HONTE A LA GUERRE.
Tous nos salopards de politiciens se gardent bien d’aller s’y recueillir !
Et ils y a encore et toujours des triples cons qui recherchent la madeleine que leurs poilus de grands pères recevaient avec le café au lait du matin dans les tranchées. Leurs zétandards encrés sur le bas du bide, en remplacement de phallus déglingués, ils défilent pour la grande réminiscence de la grande connerie de la grande boucherie de la Grande Guerre. Mais les madeleines, entre 1914 et 1918, elles s’appelaient obus, et les poilus l’avaient trop souvent dans le cul. Alors, s’en remettre encore et encore des tranches tous les ans me fait gerber.
Et vive Craonne et vive les chants de Noël en canons avec l’ennemi et vive les fusillés pour l’exemple en remplacement du café au lait et des madeleines. Vive la grande et invincible armée française qui l’a eu dans le cul déjà deux fois et qui peut se préparer pour une troisième si d’aventure elle ose se frotter avec le Lichtenstein.
Vive les cons, flattons-les, caressons-les dans le sens du poilu car ils dominent l’humanité et il ne me faut pas les avoir à dos.
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