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Douce plume acariâtre

Mantra pour les philosophes

 

S’il existe une catégorie d’individus ayant prétention de tout expliquer, de solutionner les multiples problèmes créés par la race humaine, d’envisager avec la parole ou l’écrit l’apport d’une amélioration au schmilblick « bien penser bien vivre », c’est sans coup férir celle des philosophes.

 

Insatiables masturbateurs de leurs neurones en surchauffe, ces hommes et femmes doivent ainsi compenser une masturbation plus sexuelle interdite par des tabous imbéciles ou additionner à cette dernière pour les plus virulents. Voici comment la philosophie m’apparaît :

La philosophie est née comme un projet humain interminable, en croissance et partant d’elle-même. Elle est un comportement en auto-organisation introvertie, formant une actuation complexe et interminable.

Pour être si humaine, la philosophie tient prétention de ne plus l’être. Elle veut poser un point final à son éternel provisoire. Elle veut finir en expliquant au-delà de ses limites.

La philosophie a succombé à la tentation du définitif, du complet, comme chose divine pour enfin donner du repos à la pensée.

Les philosophes ont fabriqué ce qu’il certifient comme une science mais ce n’est qu’un mythe. Ils ont prétendu et continuent de prétendre faire coïncider ce qui est possible avec le résidu de leur propres réalités. Somum de l’ego !

De cette forme les philosophes ont produit des lésions irréversibles dans le mental des hommes. Ces derniers étant désormais préoccupés pour répondre à des questions que leur étincelle oubliée de divinité n’aurait jamais osé poser tant elles sont inutiles.

 

Ayant personnellement utilisé ce mantra,  le voici donc à la disposition des philosophes.

 

 

 Merci à l'Univers pour me donner en permanence  les réponses aux questions que je ne me pose pas.

 


 


 

 

 

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