Dernière mode, nouveau cri qui n’a d’âge que celui de l’humanité, le harcèlement sexuel fait parler de lui avec grand tapage en ce moment. Le filon fait vendre, car toutes les couches de la société sont touchées par cette très vieille nouveauté et la populace avide se précipite sur les journaux pour s’en repaître.
Il semblerait qu’une subite diversion est apparue comme l’ancienne « génération spontanée » C’est qu’avant, il n’était pas sain de dénoncer cette aberration. La société plus que machiste dans sa vision d’égalité entre les sexes, a toujours eu tendance fâcheuse d’aplanir la culpabilité du mâle, voir a presque prôner la provocation féminine pour cause du mal. S’il existe en effet de pesants messieurs ne sachant s’exprimer avec délicatesse et ne comprenant pas qu’on puisse leur refuser du plaisir glandulaire, la plus grande part sait fort bien se comporter….Enfin presque !
Quand on dit presque, il faut également rajouter que pas un seul homme sur terre (hors ceux qui ne sont pas hétéros) n’a pas été pris sur le fait de se faire pesant dans la démonstration de son désir sexuel. PAS UN. Car tous savent que femme change parfois d’avis ; et qu’elle-même rarement ne veut céder à la première agacerie sous peine de paraître facile.
Et la faute, si faute il y a dans l’insistance, ne se situe pas uniquement dans les braguettes !
Nous vivons dans une société qui permet l’utilisation du corps féminin pour vendre à peu prêt n’importe quoi. Une paire de seins et une petite culotte ne cachant rien de fesses rebondies servent désormais la publicité d’une voiture comme d’un paquet cacahouètes. Et l’on peut remarquer que toutes les femmes qui font profession de modèles sont laides, grosses, plates comme des limandes, que leurs mimiques évocatrices ne peuvent déclencher le moindre goût du coït …
Non ? Ce n’est pas ca ? Bon, peut-être que mes lunettes ne sont pas adaptées à ma vue.
Impensable de nier que de montrer la femme comme un objet de réalisation de rêve provoque. L’homme qui jamais n’oserait passer une ligne incertaine entre la drague et le harcèlement, celui-là même est en permanence soumis à la tentation. Marié ou pas, fidèle ou non, mais sans mauvaise intention il reste un homme. La vue affriolante de l’autre sexe si dénudé, du soi-disant fruit défendu s’affiche constamment sur sa rétine et l’incite à sa fonction primaire… Le petit, le modeste, se sent provoqué et il est évident que le personnage doté d’un pouvoir de contrainte va vouloir en profiter. Tel le chef sur sa subalterne, le riche et décideur sur celle qui va dépendre de lui dans une carrière et mille autres exemples.
Celles qui ont eut la triste et douloureuse expérience de subir un mauvais comportement masculin, pire encore quand cela va jusqu’au viol, ne pensent pas un seul moment que l’image que la femme montre n’est que l’appel aux sens. L’homme n’est pas le seul responsable de ses pulsions malsaines. La société toute entière doit revoir sa forme de penser, d’aborder ce qui est réellement un très vieux problème de primate.
Dame Société ne cesse de pousser les hommes vers la puissance, la richesse, le haut de l’échelle hiérarchique car tout le monde peut s’apercevoir que l’orque l’on domine, on impose. Et c’est ainsi que les politiciens élus pour nous servir s’empressent de nous asservir. Toute personne se positionnant en haut de la pyramide écrase fatalement ceux qui sont à ses pieds et c’est pour ca qu’ils se battent pendant les élections… pas pour votre bien être ! Pour le leur !
Alors « ils » piquent dans la caisse, puis « ils » s’auto pardonne. « Ils » se conduisent en gougeât vis-à-vis des femmes trop faibles pour bien se défendre….mais qui leur a enseigné que cela n’était pas digne d’un homme ?
Personne !
Et ne parlons surtout pas de la religion qui a toujours traiter la femme comme l’instigatrice de tous les péchés. Regardez la place du sexe féminin dans le catholicisme : une moins que rien. Quant aux religions mahométanes, il est de bon ton sous certaines latitudes que de violer une femme non voilée ! Sans commentaire.
Faudrait-il couper les couilles d’un ex du FMI tout comme celles d’un certain producteur de ciné ? OUI ! Doit-on couper une main qui un jour d’émotion se posa sur une cuisse ?... Rien ne va plus ! Nous filons vers l’aberration où le seul regard d’envie, le seul détournement de tête sur une silhouette féminine sera passible de condamnation pour un homme normalement constitué.
S’il vous plait mesdames, vous qui sans admiration de notre part se poseraient des doutes sur vos charmes, n’allez pas trop loin. Et sans un peu d’insistance de notre part, la belle Terre se dépeuplerait.
CQFD : Ce Qu’il Fallait Dire (et non CQFD ce qu’il falait démontrer)
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