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Douce plume acariâtre

LA FOLIE POUR PREMIERE EPOUSE

                                

 

 Pour première épouse et pour  dernière aussi…

Il m’a fallu parcourir bien des années (et oui, elles aussi faisaient  et font toujours partie de mon chemin !) avant que l’on me parle de Bouddha. A moins que la découverte de cet illustre prince penseur-philosophe-méditant fût le simple fait d’une  apparition miraculeuse au détour d’un quelconque livre.

 Si c’est le cas, il m’est impossible aujourd’hui de me rappeler lequel. Certes pas un de ceux qui, du lointain temps de ma petite enfance puis de  ma préadolescence, siégeaient sur les trois casiers de mon cosy. Ce meuble dont on n’entend plus le nom (au point qu’il m’a été difficile de l’orthographier), montrait fièrement ma culture littéraire du moment. Les illustrés de dessins, style cowboys-revolvers-indiens-arcs et flèches ou trappeurs-raquettes, faisaient ma joie et peu importe si mille fois ils avaient été relus. Un rajout me parait obligatoire, celui d’un petit pirate au sabre réparateur d’injustices et pourfendeur de grands méchants qui s’appelait « Pépito ». Pour un gone (gamin puis, par extension  habitant masculin de Lyon) d’origine espagnole, quoi de mieux pour s’identifier ? L’ami Mickey, qu’il daigne me pardonner, ne trouvait sa place que lorsque rien d’autre ne me tombait sous les yeux. Déjà antiyankee sans le savoir ?

Avec les années, la soif de remplir une caboche qui ne comprenait encore pas grand-chose s’est transformée. Elle devint une nécessité goulue d’emmagasinement, de stockage intensif ; certainement que dans toute cette lecture passionnelle un quelque chose d’utile pour mon futur allait pouvoir se dessiner. Plus qu’une nécessité, une véritable obsession. Comment imaginer qu’à l’âge de soixante-treize ans chaque livre serait toujours gravé dans mes cellules grises, celles  spécialisées pour la mémoire ? Les titres se sont souvent évaporés, les auteurs (du moins ceux qui ne sont pas des plus connus) sont morts dans mes oubliettes cérébrales, ils ne  ressuscitent que si par hasard leurs noms viennent à la conversation. Mais leurs écrits restent insérés en mes neurones, probablement inscrits désormais  dans mon ADN.

Bouddha ? Ah oui, Bouddha !

Ce clampin asiatique qui aurait dit qu’une âme belle auréolait un corps sain en pesant tranquillos ses  deux quintaux voir davantage, aurait également affirmé qu’après avoir planté un arbre, fait un enfant et écrit un livre on pouvait être fier de son existence. Merci à lui ! Toutes ces modestes raisons pour avoir bien vécu  ont été remplies de mon côté. Au-delà même du singulier en chaque action requise.  Sur ce fameux gros, voir obèse personnage, une religion a été fondée et, à la vue de mon anticléricalisme viscéral d’aujourd’hui, ma haine pourrait s’abattre sur sa seule représentation. Il n’en est rien ! Des statuettes bien pansues sont présentes en mon antre  et elles me rappellent,  fort justement d’ailleurs, d’autres aspects, d’autres idées qui se dégagent d’un crâne chauve surmontant une face bouffie. Celles de la paix, de la sérénité, de l’acceptation d’un l’Univers tel qu’il EST. Et, allez donc savoir pourquoi, alors que ma première communion fut consacrée par le fameux cardinal Gerlier, aucun Jésus (dit le crucifié) n’orne les murs de mon home sweet home.

De la religion de l’obèse, bien qu’à mon humble avis elle aussi soit construite avec des briques semblables à  celles des prisons,  l’homme n’a point engendré  la moindre  charte de violence. A l’opposé de la doctrine venant du Christ et ayant enfanté l’Inquisition toujours sanctifiée de nos jour par cette putain d’église. Cette bienfaisante qui colonisé à grands coups de sabres et de goupillons en massacrant jusqu’à plus soif  ces chiens d’indiens peaux-rouges, qui a allégrement participé à la traite du noir-caca-esclave africain et qui avait banni jusqu’à ces tous derniers temps  les femelles de l’espèce humaine, les privant de tout  droit autre que celui d’enfanter (sans oublier de bruler les rousses pour amuser la galerie).  Pire, ces lâches de religieux n’acceptant pas leurs multiples vices,  ont  mis sur le dos de la femme qu’ils n’osent pas baiser, toutes les fautes, tous les péchés du monde. La fornication avec la gente féminine interdite? Rien ne fut jamais écrit fort heureusement sur les enfants innocents, surtout les garçons !

Que l’on sache, et avec nos modernes moyens de communications cela se saurait chaque jour davantage, en ce qui concerne la religion du Bouddha, l’empapaoutage des petits  n’est pas monnaie courante ; pardon mais ma pudeur m’empêche d’utiliser le mot plus adéquate de sodomie. L’esclavage ne fut jamais non plus de mise pour la gente ensafranée et sa conquête idéologique ne se fit pas à coups de canon. Quant à la place de la femme en son sein, hélas  ça laisse encore à désirer de ce côté là…

Sans concession, un troisième loustic me lorgne de ses yeux perçants au fond d’orbites encastrées dans un visage à l’éternelle barbe de trois jours. Celui-ci est un fondateur contrairement aux deux premiers qui ne se doutaient pas qu’ils seraient des piliers de temples. Un fondateur pour qui il m’est impossible d’avoir le moindre respect  Qu’il soit rassuré cependant, il n’y a pas de haine non plus en moi.

Allah est grand ! Aux dires du prophète, la principale  qualité du prétendu créateur est donc la grandeur. Un mètre quatre-vingt-dix…deux mètres ? Mais la Terre  aussi est grande, le système solaire est grand, notre galaxie est grande l’Univers est grand. En question de taille l’ignorance de l’homme bat tous les records, sans toutefois arriver à la cheville de sa connerie. En avant donc pour décrire les qualités de la magnifique religion qui découla  du sieur Mahomet.

De son vivant, déjà certains ne furent pas tout fait d’accord avec ses idées et sa façon de faire. Ils furent pourchassés, massacrés et, quelques siècles plus tard, subsistent encore les guerres entre   deux fractions « légèrement » opposées se définissant comme chiite et sunnite. Notons que la belle nation de France (comme beaucoup d’autre bien sûr), profite de cette  situation opportune pour vendre une flopée d’armes toujours plus efficaces aux éternels adversaires.

Sur un autre plan : Comme il est bon que le corps se purifie régulièrement ! Alors un jeûne du levé au couché du soleil, une lune entière toutes les douze lunes (approximativement onze jours de moins que l’année solaire) va s’imposer. Jeûne de la nourriture comme de la boisson et des relations sexuelles. Et attention à celui ou celle qui veut s’en abstenir. Par contre, après la purification du jour, il n’est pas interdit de se gaver à outrance la nuit. Et c’est ainsi que les vingt-huit jours  de Ramadan qui devraient  régénérer le corps, voient la fatigue s’accumuler en lui et la silhouette s’épaissir. On continue ?

Côté femme, le prophète est catégorique. Cette moins que rien (tiens, cela me rappelle quelque chose !) doit être cachée des regards cupides masculins.  Transformée en invisibilité, marchant avec un lourd fagot sur la tête à côté de son maître de mari trottant sur son âne, la femme  n’aura jamais droit à rien. Rien d’autre que de recevoir l’envie charnelle  et pondre en conséquence, des garçons si possible, tous comme les lointains cousins infidèles en somme.  Nous utilisons fréquemment les expressions « plus royaliste que le roi «  et « plus catholique que le pape », nous devrions pouvoir dire « plus musulman que Mahomet » quand nous  assistons  impuissants à l’impensable  et répulsive excision. Ablation que certains dignitaires mahométans tarés  ont prescrite comme remède  à l’indécence du plaisir féminin. Remède  qui est devenu  une coutume contre laquelle il presque impossible de lutter. La femme qu’on se le dise n’a pas le droit aux voluptés de la chair !

Chez les adorateurs du Bouddha, la prière intervient de forme permanente. Donnant de grands mercis à l’Univers pour le moment présent, elle dévie souvent en suppliques pour un meilleur futur. Les ensafranés prônent la délivrance de ce mortel ennemi qu’est le désir. Ils passent ainsi de longues heures en méditation désirants ne plus avoir de désir.  Bof, comprenne qui pourra !

Revenons aux  adeptes du crucifié. Généralement c’est le dimanche pendant seulement une heure (celle de la messe) qu’ils prient, communient pour laver leurs vilains-pas-beaux-caca-péchés  avant de pouvoir recommencer toute la semaine qui suit, faisant de nouveau les saloperies dont ils rêvent. Mes frères, mes sœurs,  mais quelle merveille que cette miraculeuse hostie-efface-tout ! Nettement plus efficace  qu’un baril d’OMO! Nous noterons pour nous divertir qu’il fut un temps où Dame Sainte Eglise attribuait  le degré de son absolution des péchés en fonction de la générosité du pécheur. A la ligne.

Chez ceux qui se revendiquent d’Allah, qu’ils soient d’un bord ou de l’autre, cinq prières zobligatoires quotidiennement. La tête en direction de La Mecque sinon bobo. Il m’est arrivé, modeste  navigateur il fut un temps, de dire gentiment à des fidèles de mon entourage qu’ils se trompaient et que leurs prières allaient plutôt s’épandre  du côté de Berlin d’après la géographie officielle. Hay, hay, hay ; contrarier l’ignare responsable de la prière du coin m’a valu de l’inimitié, a rompu une confiance difficilement établie.  Question : vers où doit s’incliner un bon pratiquant qui vit aux antipodes de La Mecque ? La tête entre les jambes bien sûr !  Possible avec quelques leçons du yoga cher à bien des hindouistes.

Bizarre, comme c’est étrange ! Il me semble oublier un concept, une idée, quelque chose de différant. Ouiiiii ! Le candélabre à sept branches ! Menora attention ! Ton tour arrive et la tendresse  pour définir l’incommensurable connerie humaine n’est certes pas ma qualité première. Impossible pour moi d’envisager un soupçon d’hypocrisie.

Peu de gens connaissent le dénommé Auguste Santiago Wittwer, à  part ceux qui ont lu  Le Magicien de l’Eternel, Les âmes perdues,  Le sexe holographique,  Coupable,  L’évangile selon le sain d’esprit,  La machine (version 1639) et  La ruche 136. Vous êtes donc invités à consulter l’indispensable et précieux monsieur Google Jesaitou, Chrome ou non, pour combler votre lagune, pardon lacune. Bingo ou Microsoft Edge feront tout aussi bien l’affaire. Mon personnage diminué en trois lettres trois points A.S.W. intervient justement pour assister aux presque  derniers moments du crucifié dans L’évangile selon le sain d’esprit. Un Christ  que les chrétiens d’aujourd’hui ont grand mal à considérer comme Juif.  A.S.W. découvre avec effarement les inimaginables obligations auxquelles sont soumises hommes et  femmes si par hasard ils devaient naître sous latitudes et longitudes levantines  avec Yahvé pour unique dieu. D’invraisemblables contraintes asservissantes importées  d’un temps passé à l’ombre des pyramides, sans avoir changées d’un iota.

Dans un livre sacré au beau nom de Talmud, tout, absolument tout, tout, tout, et plus, est légiféré. On y traite de la façon de se comporter en fonction du rang de son vis-à-vis,  de regarder, de s’habiller (surtout pour les femmes), de faire ses ablutions, de  préparer la nourriture (ici cela relève d’un  sortilège plus complexe que toutes les mathématiques quantiques), de manger, de boire, de marcher, de prier, de parler, de faire l’amour sans que les chairs ne se touchent vraiment (un drap fendu au bon endroit fera l’affaire), de se comporter de manière  adéquate pour engendrer une descendance car il n’est pas sain de forniquer en ayant le plaisir pour seul objectif), jusqu’à la manière de déféquer elle-même, enfin d’absolument  tous les autres « de ». Il n’est pas un battement de cils qui puissent se pratiquer sans que le livre sacré n’ait décrit de quelle façon ! L’homme dans le Talmud  est broyé, abruti, réduit à n’avoir aucune initiative, à obéir aux ordres de Yahvé sans ronchonner. A faire ce qui est marqué, écrit par la plume de ce  dieu  décidément plus machiavélique  et tordu que Lucifer lui-même,  sous peine de s’attirer les foudres de la communauté. Surtout de ceux qui prétendent connaitre parfaitement les textes insensés.

Espérant un messie qu’ils redoutent,  voir qu’ils  sont  certains de repousser s’il devait arriver, les juifs pratiquants  essayent vainement de suivre les préceptes de leur livre sacré. Cela relève  tellement de l’impossible que beaucoup d’entre eux discutent vingt ans sur la signification d’une simple virgule sur un vieux parchemin sans se rendre compte qu’il s’agit en fait d’une crotte de mouche. Aberration : cela dure depuis  qu’est apparue la notion de Loi orale, la Torah chébealpé, la « Loi-qui-est-dans-la-bouche » Cette dernière  a voulu et veut encore, complémenter la Loi écrite (Torah chébiketav) , elle fut transmise après la destruction du premier Temple de Jérusalem (587 avant J.-C .) et à son tour  consignée dans ce Talmud qui s’occupe de tout, tout, tout et d’avantage (voir paragraphe précédent).   

Environ  six siècles plus tard,  un présumé messie  est donc  apparu sous les traits d’un homme se prétendant d’une certaine noblesse, un de la maison de David selon ses tablettes.

  -« Jésus est arrivé, é, é, sans s’presser é, é… »

Il y aura pour presque toute l’humanité désormais un avant et un après J.C. De là à se battre pour effacer ce stupide calendrier qui ne correspond pas aux croyances des uns ou des autres…

Pour exemple.  Ce 17 novembre 2019 pour ceux fidèles à la Croix se transforme en 19 Heshwan 5780 pour ceux du  Mur des lamentations, en 19 Rabit al-Avval 1441 pour les aficionados du Croissant Rouge, en  26 Aban 1398 côté Perse ; mais il y a encore bien d’autres calendriers… Quant à ma modeste personne, cette date lui rappelle qu’après-demain, inéluctablement, soixante-treize ans passés sonneront leur glas.

 

En étudiant attentivement la vie du Christ, nous pouvons affirmer que  le but de ce personnage hors du commun  fut de changer la société; cette dernière lui aurait tout pardonné si l’insensé ne s’en était pris au Temple et à ses marchants. Ce fut sa perte ! Un homme exceptionnel  dont on parlera encore dans une éternité et demi  (ce qui ne sera pas mon cas).  Avis donc  à tous ceux qui veulent s’attaquer au Dogme Sociétaire[1] de quelle couleur ou inspiration idéologique qu’il soit. Passez votre chemin ! Sous peine d’être considérés comme fous ; pire comme dangereux criminels.

Fous ? Nous y voilà enfin !

« La folie serait de ne pas faire de folie » Belle chanson de ma jeunesse à la rime facile  qui nous pousserait facilement et avec grande joie vers le  n’importe quoi.

Celui qui a vécu, celui qui croit en la réincarnation car elle existe[2] et qui veut revenir dans le merdier humain,  peut être considéré comme taré.

Pourquoi revenir ?

Pour de nouveau assister impuissant à toutes ces guerres sur tous les continents. Revoir les mêmes horreurs du passé, celles  que nos politiciens juraient, croix de bois croix de fer, ne jamais recommencer. Pour mâcher du chewing-gum en regardant dix mille crimes par jour sur un écran ratatineur de cerveaux ou encore contempler les enfants africains réduis à l’esclavage pour extraire des métaux nécessaires à notre hyper consommation.  Pour être manipulé afin de prendre les armes et d’aller on ne sait où foutre sur la gueule d’un peuple que l’on ne connait pas. Pour voter en croyant faire bonne action et élire inlassablement des pourritures opportunistes et imbues d’orgueil. Pour pouvoir lancer des pavés sur la tronche des CRSSS ou leurs équivalents dans d’autres régions. La liste des « pours », si elle devait s’imprimer, épuiserait l’actuel stock de papier de la planète. Il y a tant de bonnes raisons pour vouloir se réincarner. Mais la principale est la peur (ici il faudrait une trentaine de volumes de mille pages chacun pour détailler)…

Certes nous pourrions aussi fort bien vivre en tournant la tête, en refusant de voir, d’écouter et de parler des « pours » malodorants du paragraphe antérieur. Adopter l’attitude des trois petits singes en devenant roi de l’hypocrisie pour bien vivre ? Merci pas pour moi !

 La première des folies vous prend au moment de votre naissance, ou de votre conception si vous préférez.  Comment ? Pourquoi ? Mais quel est donc l’imbécile qui prétend que la vie est une erreur ? Car c’est ce qu’il dit !

Et qu’il réaffirme ! Vous êtes revenu pour en chier ou pour devenir serviteurs zélés du j’menfoutisme, pour baisser votre pantalon, pour recevoir l’éducation de la secte des humains dirigée par le Dogme Sociétaire. Mais finalement tout devient acceptable, bonne bouffe et poches pleines devraient compenser cette monstrueuse enculade. En revenant vivre, votre destinée ressemble à celle d’un animal. Nuisible de plus-est ! De l’unique espèce capable de détruire son propre  habitat… et mettant bonne ardeur à le faire.

Il me faut définir, avant d’aller plus en avant, sur l’origine de la réincarnation, transformée pour faire un peu moins orientale en résurrection par Soeur Léglize au troisième siècle après J.C. Ce mot n’a jamais été prononcé par le Christ. Selon les évangiles  qui sont destinés à révéler ses paroles, il n’est question que de  « revenir dans sa chair ». Hors, la réincarnation étant déjà utilisée par maintes religions asiatiques, l’Eglise intelligente a su inventer un mot nouveau : résurrection. Et pourtant, étymologiquement les orientaux sont utilisateurs de la bonne parole. Ici nous pouvons observer que bien des théories racontent un long voyage du sieur Jésus de Nazareth, très loin dans l’est après avoir visité la bibliothèque d’Alexandrie. Salman Rushdie en parle et précise que l’homme (dit  le Christ pour avoir subit le supplice de la croix) n’en serait pas mort et, sauvé par Pilate, se serait enfuit de nouveau au Cachemire.

Si l’on étudie les invraisemblables mensonges distillés par l’église chrétienne on pourrait déduire que celui à qui elle réfère ne serait être Juif. Il l’était pourtant bel et bien ! Et c’est en se rebellant contre les aberrations déjà décrites, en voulant changer les moutons en hommes libres que le Christ a fait état lui aussi d’une folie inconsciente. Pire, s’il connaissait son destin, sa folie fut encore plus grande d’avoir voulu continuer une  tâche au-delà de l’humain, du possible.

Mais laissons le barbu avec ses clous, sa couronne d’épines et sa croix (qui fort probablement n’était qu’un T, mais ça on ne peut l’affirmer) et voyons pourquoi les humains veulent toujours revenir. La peur de l’inconnu, du néant, du rien qui puisse suivre la mort. Alors l’homme s’est inventé la  meilleure des  raisons pour son retour… La purification de son âme !

Selon les critères de la religion, le Paradis ne parait pas à la portée de tout le monde. Un degré de pureté semblable au plus parfait des diamants serait le seul sésame pour y couler une tranquille éternité. D’autre part (plutôt  à l’opposé), l’enfer où Belzébuth légifère sent vraiment trop la viande brulée. Des flammes sans la moindre possibilité de s’échapper... Non merci, très peu pour nous misérables humains ! Inventons donc un coin tranquille où mille fois nous pourrons revenir dans notre chair pour finalement se parer d’éclats du fameux diamant. Où ?

Mais sur Terre bien sûr !

Cycle infernal, vie, mort, vie, mort. Incapables de se souvenir des raisons qui l’on poussé à revenir, « bêêê » fera de nouveau le mouton sous le joug d’une société qui s’accaparera toujours de lui.

Que me pardonnent tous les adeptes d’autres religions ou sectes qui ici ne sont pas décrites voir décriées. Soyez tranquilles, pour vous c’est du kifkif la bourrique mais ma plume  fatigue.

 

Humains,  vivez dans votre peur, soyez de bons et braves bêêêlants, revenez jusqu’au moment où la Terre ne vous le permettra plus tant vous l’aurez rendue invivable. Alors vous vous réincarnerez sur la lune. Elle fera bien votre affaire… ne l’avez-vous jamais traitée de conne ?

 

[1] Lire  Le Dogme Sociétaire

[2] En lisant  Mais où est donc Ornicar vous verrez comment le simple quidam Henri a retrouvé une tombe où gît le corps d’une de ses précédentes incarnations.

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